5 Novembre 2012
Samia Soultani-Vigneron, Référente départementale de la Droite forte
Patrice Aubry, Référent de la 1ère circonscription
Sophie Dirson, Référente de la 2ème circonscription
Delphine Boulé, Référente de la 3ème circonscription
et l'appel des 100 cadres UMP pour la Droite forte.
« Pour la première fois, les militants de l'UMP vont exprimer leur préférence entre les différentes sensibilités qui la composent. C'est une occasion historique : il s'agit d'imprimer la marque de ce que sera le principal parti d'opposition pendant le quinquennat de François Hollande. Notre choix, plein et entier, c'est celui d'une droite fière de son projet : la Droite forte.
La première raison qui explique ce vote, c'est que nous sommes de droite et que nous l'assumons. Nous croyons au travail, au mérite, à l'effort et à la liberté. Nous croyons à l'autonomie de l'individu, à l'importance de la transmission. Nous ne craignons pas de revendiquer que la France est, dans sa richesse et sa pluralité, un héritage. Nous savons que c'est lorsque notre pays sait se définir sans complexe qu'il peut être fort et généreux. Nous ne craignons pas la différence, mais nous refusons la dilution du projet républicain dans un puzzle insipide de communautés déconnectées.
Nous considérons que nous n'avons pas à nous excuser de ne pas être de gauche. Nous refusons les réformettes politiques à l'eau tiède : pour réformer la France, il ne suffit pas de remettre quelques rustines sur un Etat socialiste qui s'effondre. Il faut tout changer. Nous entendons bien certains craindre des propositions trop vives, trop " polémiques ". Nous pensons au contraire que c'est de les avoir sans cesse reculées qui fragilise notre pays et nos concitoyens ! Nous ne sommes pas nostalgiques d'une époque où la droite mettait en oeuvre le même programme que le PS, la popularité en moins.
Ce que la Droite forte propose relève simplement du bon sens. Oui, il y a trop d'administrations dans notre pays. Oui, chacun doit travailler plus. Oui, la France doit être généreuse, mais elle ne peut plus l'être sans regarder à la dépense, sans lutter contre les gaspillages et contre les fraudes. Oui, l'Ecole échoue dans sa mission et il faut la révolutionner, par plus d'autonomie et d'émulation. Oui, la société française est inquiète de sa transformation sociale et culturelle et il faut poser le problème identitaire sereinement mais franchement. Ne pas le dire, c'est nourrir les angoisses et le déclin de la France.
Nous sommes avant tout sarkozystes. Bien sûr, l'héritage du Président de la République appartient à tous
Au fond, et c'est la deuxième raison : nous sommes avant tout sarkozystes. Bien sûr, l'héritage du Président de la République appartient à tous. Qui pourrait d'ailleurs ranger Nicolas Sarkozy dans une case ? La Droite forte incarne simplement la génération Sarkozy. Un temps, nous avions craint que cette revendication " sarkozyste " ne soit pas assumée ou vite oubliée après la défaite : nous nous réjouissons de la voir si pleinement renouvelée aujourd'hui !
Finalement, ce qui fait de nous des sarkozystes, c'est cette détermination sans faille à affronter les résistances sourdes et persistantes, à contrecarrer les fuites devant l'adversité, à mettre fin aux prises de positions timorées même quand le risque est nul. La Droite forte nous permet de défendre les convictions auxquelles nous croyons de manière constructive, en travaillant sans cesse à des propositions : 70 propositions sont déjà sur la table. Que ces propositions ne soient pas partagées, c'est très sain pour le débat démocratique ! Nous préférons susciter un débat franc plutôt qu'un consensus mou qui a endormi la France pendant trop longtemps, avant Nicolas Sarkozy.
La troisième raison, qui découle de la précédente, c'est que nous refusons que la droite ne disparaisse, prise en étau. Nous ne croyons pas en un centre-gauche qui proposerait un succédané du socialisme réformiste. Nous ne croyons pas non plus en une extrême-droite qui exclut, une extrême-droite qui prospère lorsque la France souffre. Contrairement à ce que certains veulent décrire, nous ne pensons pas que l'UMP doive imiter le Front National ; nous ne croyons pas non plus que nos électeurs de l'Ouest seront séduits par des discours tièdes. Nous ne sommes pas la droite de la droite, ni la gauche de la droite ! Nous voulons simplement notre projet, un projet de droite. Tant mieux s'il peut convaincre au-delà de l'UMP et ramener à droite des électeurs qui lui permettront de relever le pays de cinq années de socialisme !
Notre vision de la banlieue ne se résume pas au dernier reportage d'une radio du service public
Enfin, la quatrième raison, c'est que nous sommes des militants de l'UMP, un formidable parti populaire. Nous avons des désaccords fondamentaux avec le Parti socialiste : c'est pour cela que nous voulons le faire battre aux prochaines élections. Sur le terrain, dans nos villes et nos villages, sur les marchés, aux sorties des entreprises et lors des fêtes municipales, nous rencontrons les Français et nos électeurs. La société, nous la voyons chaque jour dans sa richesse, ses espoirs et ses souffrances. Notre vision de la banlieue ne se résume pas au dernier reportage d'une radio du service public. Notre connaissance de la désindustrialisation ne se trouve pas dans le dernier dossier spécial d'un grand quotidien du soir. Nous vivons ces réalités.
Alors bien sûr, dans les beaux cafés parisiens, là où les images de la crise n'existent que sur papier glacé, nos propos choquent. Il est tellement plus simple de s'asseoir confortablement dans ses fauteuils de luxe, de réajuster ses lunettes dont le prix équivaut à plusieurs SMIC, de humer son café pressé dans une machine à la mode et, tout en inspirant une bouffée d'un tabac hors de prix, de s'indigner d'un discours qu'on ne partage pas. C'est justement parce que, comme beaucoup de Français, nous sommes las que ces regards méprisants et ignorants de la réalité soient ceux qui nous gouvernent que nous voulons bousculer les choses.
Les raisons de voter pour la Droite forte sont encore nombreuses. Elles tiennent finalement toutes dans une idée: celle d'une France forte, qui n'a pas peur d'entreprendre des réformes profondes et difficiles, ni de dire la vérité aux Français, pour retrouver le rang que la politique socialiste est en train de lui faire quitter.
Au nom de la Génération Sarkozy, le 18 novembre prochain, nous, militants, voterons et appelons à voter pour la Droite forte. Une droite forte pour une France forte en 2017! »