La folie fiscale de M. Garot

Depuis 2008, l’augmentation des impôts est devenue un slogan et le recours à la fiscalité est désormais la seule réponse apportée par M. Garot pour augmenter les recettes de la ville de Laval et de son agglomération.

C’est dans cette logique qu’une augmentation des bases de la taxe foncière sur les entreprises a été votée à l’occasion du conseil communautaire du lundi 19 septembre.

Ce ‘’réajustement’’ selon les termes de M. Garot s’élève à 750 000 € d’impôts à payer par les entreprises de l’agglo. Il faut rappeler qu’à cet impôt s’ajoute la nouvelle taxe de séjour qui est entrée en vigueur au début du mois et qui rapportera 120 000 € supplémentaires. C’est, à nos yeux, un aveu d’échec et de renonciation.

Un élu se doit de ne recourir aux impôts, créateurs de pauvreté et destructeurs d’emplois,  que si et seulement si toutes les solutions ont été explorées : l’attractivité du territoire, l’amélioration de son image de marque ainsi qu’une meilleure visibilité au niveau national voire international.

Dans un contexte européen et international difficile en cette période de vaches maigres où la concurrence fiscale est grandissante, les états et les collectivités se doivent de rester ‘’fiscalement’’ attractifs pour assurer une bonne santé financière à nos entreprises leur  permettant de continuer à investir et à recruter.

C'est dans cet objectif que M. Gilles Carrez, rapporteur de la Commission des Finances de l’assemblée nationale, pourtant député PS, préconise de baisser les taxes locales (taxes foncières et autres taxes d’équipement) car, selon lui, la croissance de ces taxes augmente le coût du travail et risque à terme de poser problème en terme d’attractivité économique de nos territoires.