8 Octobre 2013
Celui qui voulait une justice plus forte avec des peines plancher et l’alourdissement des peines pour les récidivistes, a failli tomber injustement suite à l’acharnement d’un appareil politique désireux de le condamner coûte que coûte. Après une audition fleuve il y a un an et après presque six mois d’efforts acharnés par une fouille quasi archéologique de tout l’environnement de la famille Bettencourt, le juge en charge de l’enquête avait réussi à prononcer une mise en examen à l’encontre de Nicolas Sarkozy. En effet, le juge Gentil a dû prononcer hier le non-lieu, ce qui ramène l’affaire Bettencourt à son origine : une querelle de famille, et à Nicolas Sarkozy de fêter son innocence avec sa famille politique, qui l’a toujours soutenu et n'a jamais conçu sa culpabilité.
En pleine déroute électorale, la majorité doit aussi compter avec des déceptions judiciaires pour des cas politiques sur lesquels elle avait fondé beaucoup d’espoir, surtout concernant son plus farouche et dangereux adversaire. Il est rassurant, pour une fois, de voir que la justice de Madame Taubira laisse aussi les innocents en liberté.