Mort programmée de l’école Val-de-Bootz

Monsieur Garot s’indignait récemment dans la presse locale de la fermeture d’une classe à Val-de-Bootz et attaquait avec ferveur l’inspection académique et le gouvernement qui, selon lui, procède selon une logique comptable.
Nous rappelons qu’il y a plus d’1 an, M. Garot et les représentants de l’inspection académique annonçaient côte à côte la fermeture de l’école Val de Bootz en 2013. Il ne fallait pas être devin pour imaginer que cette annonce aurait pour conséquence immédiate d’une part la baisse des nouvelles inscriptions, les parents préférant et à juste titre assurer à leur enfant une continuité dans son parcours et de préférence dans la même école, et d’autre part le retrait des enfants déjà inscrits afin d’anticiper cette fermeture que les élus de l’opposition continuent à dénoncer. Au final, M. Garot a vidé l’école de ses élèves et s’étonne aujourd’hui que des classes ferment !

Ajoutons enfin que le quartier de Bootz, déjà déserté par la nouvelle organisation des TUL, souffrira encore de perdre une école qui favorisait les relations de proximité et le lien intergénérationnel.

M. Le Maire ajoute fièrement que lui, contrairement à l'état, investit dans les écoles. Devons-nous rappeler que les investissements de l’état dans les écoles ne se comptent pas en milliers mais en milliards d’euros et lorsque la ville de Laval investit 605 000 € l’état en met 100 fois plus !

L'innocence avec laquelle M. Garot s’indigne en particulier contre la fermeture d’une classe à Val-de-Bootz, nous laisse perplexes.