Une ‘’loi Florange’’ pour sauver ‘’les sites rentables’’… sans Florange

Encore un exemple de l'abîme qui se creuse entre ce que la gauche dit et ce qu’elle fait conduisant aujourd’hui François Hollande à marquer l’histoire de la 5^ème république par une impopularité inégalée par aucun de ses prédécesseurs !

Après la descente de François Hollande du camion de Florange, tenant sur un sol mouvant fait de mensonges et d’antisarkozysme maladif, le voilà à peine 1 an après son élection les pieds sur la terre ferme frappé par la dure réalité économique.

Ni les agitations du Ministre du redressement productif et l’énormité de sa proposition de nationalisation d’ArcelorMittal ni les grandes théories sur la capacité de la gauche à réussir une politique économique ambitieuse, n’ont permis de sauver nos salariés et de préserver des sites historiques comme ceux notamment de PSA qui annonce désormais 11 000 suppressions d’emplois et la fermeture du site d’Aulnay.

A la veille du 1^er mai et de la manifestation (désintéressée) du 5 mai de M. Mélenchon, récent ‘’candidat à Matignon ‘’, la gauche s’empresse d’éteindre les cendres fumantes de la mise à l’arrêt des hauts fourneaux de Florange et de la situation catastrophique de l’emploi et de l’économie française en proposant une loi portant honteusement le nom du site fermé le 24 avril dernier.

Cette proposition de loi sur la reprise des sites dits ‘’rentables’’ a pour objectif de contraindre le propriétaire d'un site rentable qui veut fermer, à revendre à un repreneur potentiel.

Une loi difficile à construire juridiquement car elle sera confrontée à la difficulté d’appréciation de la rentabilité d’un site mais - plus grave encore - puisqu’une entreprise appartient à son propriétaire, cette loi sera en contradiction avec le droit à la propriété, inscrit dans la constitution et dans la convention européenne des droits de l’homme !

La gauche et ses faiseurs d’illusions continuent à jouer avec le désespoir et la désespérance des Français, mais jusqu’à quand ?

A quand la réinvention d’un nouveau modèle économique fondé sur les TPE, PME, artisans et commerçants, ces producteurs de richesses et forces vives de notre pays ?