L’asphyxie « Normale » de l’artisanat !

Le chef de file des artisans Français, Jean-Pierre Crouzet, estime à 1,1 milliard d'euros les prélèvements supplémentaires sur les entreprises d'ar­tisanat au titre de l'année 2013 : ceci est la récompense pour un secteur qui a créé 100 000 entreprises et 650 000 emplois en dix ans, à moins que la philosophie de l’artisanat soit aux antipodes de la doctrine de la rue de Solférino et du gouvernement qui en est issu…

Pour reprendre leur leitmotiv, l’artisanat est la première entreprise de France mais composé d’une myriades de petites activités, fragiles par leur tailles mais collectivement très dynamiques.

Oui, comme le disait Nicolas Sarkozy, l’artisan appartient à La France qui se lève tôt et qui travaille plutôt que de subir l’assistanat de l’Etat. L’artisanat français, comme la majorité des Français qui ne cessent de défiler dans les rues pour être entendus, est excédé de la Présidence normale et par le non sens économique permanent. La coupe des artisans est pleine après une succession de mauvais coups qui, combinés vouent ces petites entreprises au déclin et à la disparition : l'alourdissement de la fiscalité, un coût du travail excessif, les hausses de la TVA au 1er janvier 2014, la difficulté à recruter et à former des apprentis, la réforme des retraites et la hausse consécutive des cotisations vieillesse et la création d'un compte «péni­bilité» ingérable pour les entreprises…

2017 est encore loin et les dégâts occasionnés par le pouvoir socialiste omnipotent ne sont pas terminés : le temps de l’opposition massive a sonné contre un gouvernement qui ne semble toujours pas mesurer les conséquences de ses choix strictement idéologiques.