Mes réponses au questionnaire Orne-Hebdo

Franchement, pourquoi vous faire confiance?

Je suis porte-parole de l’opposition et depuis 2008, j’ai prouvé par mon engagement et ma détermination à défendre les intérêts des Lavallois que je n’avais pas besoin d’un mandat rémunéré pour m’engager entièrement dans la fonction que les Lavallois m’ont confiée. Il s’agit d’un engagement moral vis-à-vis de ceux qui croient en vous et qui méritent qu’on soit à la hauteur de leur confiance. Telle est ma conception de l’engagement politique.

Si vous êtes élu, ça va changer quoi ?

Je veux incarner le renouveau d’une classe politique, non politicienne oeuvrant pour l’intérêt général. Je suis une femme de terrain, avec une famille et un métier qui me permettront, en permanence, de garder le sens des réalités et de répondre concrètement aux préoccupations des Mayennais.

Je ne me suis jamais contentée de postures face aux difficultés qui me sont remontées par les Mayennaises et les Mayennais.

J’ai la passion d’agir avec détermination, dynamisme et authenticité.

La personnalité que vous aimeriez être une journée ?

Le Général de Gaulle, bien que je ne l’ai pas connu, incarne à mes yeux le modèle d’engagement, de courage et de passion pour la démocratie et pour les valeurs de la République.

C’est l’homme qui a dit « non » et l’homme de toutes le ruptures ! Mais c’est aussi l’homme du « oui » à la parole donnée et à la loi de la République.

«J’en parlerai nettement, sans détour, car, dans un drame où chaque peuple joue sa vie,  il faut que les hommes de cœur aient le courage de voir les choses en face et de les dire avec franchise. » ainsi s’exprimait le Général de Gaulle dans son discours du 8 juillet 1940.

Ces mots ont encore tout leur sens dans les moments difficiles que nous traversons aujourd’hui. Plus que jamais, ils exigent de nous courage, responsabilité et vérité.

Quel don de la nature, ou super-pouvoir, aimeriez-vous avoir ?

Je reste convaincue que les politiques ont encore le pouvoir de faire évoluer la société sans baguette magique, sans dons particuliers et sans super-pouvoir mais armés de volonté, de conviction et de vision pour permettre à la France de redevenir une communauté de valeurs partageant un beau destin.

Quel exploit sportif aimeriez-vous accomplir ?

Pour avoir pratiqué la natation sportive, je choisirai l’épreuve des 1500 m car elle nécessite entraînement, discipline, endurance et persévérance.

Il s’agit d’une épreuve physique et psychologique qui nécessite le soutien d’une équipe qui croit en vous et qui fait porter tous ses espoirs en votre capacité à vous dépasser.

Avec qui aimeriez-vous (ou auriez-vous aimé) partir en vacances ? Pourquoi ?

Avec Edith Piaf : pour l’écouter raconter son récit de vie et chanter un de ses plus grands classiques  “Non, je ne regrette rien”.

Ma devise : Ne pas avoir de regrets quels que soient les choix que l’on fait, car à chaque âge ses erreurs mais aussi ses passions.

Les élu(e) s politiques qui vous plaisent à gauche ?

J’ai beaucoup de respect pour l’engagement politique de Jean Jaurès.

J’apprécie beaucoup les analyses géopolitiques d’Hubert Védrine.

Je trouve exemplaire l’engagement européen de Jean-Pierre Jouyet.

Les élu(e) s politiques qui vous plaisent à droite ?

J’admire l’énergie, le courage et l’esprit réformateur de Nicolas Sarkozy. L’histoire reconnaîtra qu’il a été un très grand Président de la République et qu’il a su prendre les décisions courageuses qui s’imposaient au cœur de la crise.

Je me reconnais dans l’engagement de terrain qui est celui de Xavier Bertrand, pour lequel j’ai beaucoup de respect pour sa pertinence d’analyse des dossiers, sa proximité et son accessibilité.

J’ai beaucoup d’estime  pour Michel Barnier, commissaire européen, pour la sincérité de son engagement et sa volonté de construire un nouveau modèle de croissance, plus durable, plus juste et plus équitable.

Le mot ou l’expression à la mode qui vous agace ? Pourquoi ?

« C’est la faute à … ! »

Je n’aime ni la fatalité ni l’irresponsabilité.

Je sais qu’en politique on est ce que l’on fait !

Si vous étiez pauvre, ou SDF, que feriez-vous ?

Je puiserai le courage de me relever auprès de ma famille car j’ai la ferme conviction que la famille doit être, aujourd’hui plus que jamais, le  premier lieu de solidarité et de transmission des valeurs.

Vous devenez Président(e) de la République, votre première mesure ?

Instaurer un revenu minimum vieillesse aligné sur le SMIC car l’on ne peut tolérer qu’après une vie de travail et d’effort, l’on perçoive des pensions bien en deçà du seuil minimum de pauvreté. Défendre la valeur travail et promouvoir le lien intergénérationnel, c’est aussi assurer à nos aînés des revenus dignes.

Quel est le montant net mensuel de vos indemnités au titre de vos mandats publics?

Je ne perçois aucune indemnité liée à mon mandat de conseillère municipale d’opposition à Laval ni à mes responsabilités au sein de l’UMP.

La ruralité est-elle oubliée dans le nouveau Gouvernement ?

L’avenir de nos territoires ruraux, où vivent plus de 11 millions de Français, constitue un enjeu majeur pour la France. Je constate, cependant, que de nombreux sujets essentiels aux yeux du monde rural ne figurent pas dans les priorités du gouvernement : santé, désenclavement, agriculture, éducation…

Au cours des dernières années, notre famille politique a, quant à elle, apporté des réponses concrètes aux habitants des territoires ruraux :

-          475 millions d’euros ont été engagés, ces 5 dernières années, pour le développement de pôles d’excellence rurale,

-          le dispositif d’exonérations fiscales et sociales dans les zones de revitalisation rurale a été étendu en 2011 à la création et à la transmission d’entreprises,

-          un programme national très haut débit a été lancé en juin 2010 afin de raccorder 100% des foyers au très haut débit en 2020,

-          la création des maisons de santé pluridisciplinaires : 250 maisons de santé sont déjà créées, 430 sont en cours d’installation et nous souhaitons porter leur nombre à 1500 à horizon 2017,

-          plus de 800 bourses d’études aux étudiants en médecine qui s’engagent à exercer dans des zones où l’offre médicale fait défaut,

-          maintien d’un nombre important d’écoles en zone rurale en encourageant les regroupements pédagogiques inter-communaux (RPI) qui ont permis à des villages de conserver des écoles. On compte actuellement 4886 RPI.

Pour qui avez-vous voté au premier tour de l’élection présidentielle ? Et au second tour ?

Pour Nicolas Sarkozy, car j’ai beaucoup d’admiration pour son courage politique, son amour pour la France et son respect pour la valeur travail.

Nicolas Sarkozy, aura été le Président ayant le plus travaillé pour la France et pour l’Europe.

Nous lui devons de ne pas être dans la situation de nos voisins : Grèce, Espagne, Portugal, Italie…

Nous lui devons également de nombreuses réformes qui ont permis de moderniser notre pays : service minimum, autonomie des universités, réforme des retraites, RSA, développement de l’apprentissage, Grenelle de l’environnement…

Combien coûte votre campagne électorale ? Qui paie ?

A ce jour le budget définitif de la campagne n’est pas établi car il ne tient pas compte des dons.

Il sera approximativement constitué de 75% d’emprunt personnel, 20% d’aide de l’UMP et de 5 % de dons.