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Samia SOULTANI-VIGNERON

Il s'agit d'un blog d'information sur la vie politique à Laval ainsi que l'engagement politique de Samia Soultani-Vigneron, Présidente de la fédération des Républicains de la Mayenne, Vice-Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire et Première adjointe de Laval.

Le rabotage du quotient familial ou le sabotage des classes moyennes

Si la gauche a mis 17 ans avant de revenir au pouvoir, il a suffi de 12 mois pour que les Français se souviennent pourquoi. La gauche a prouvé encore une fois qu’elle ne jure que par l’impôt et hélas les gouvernements qui la représentent se succèdent et se ressemblent !
Comme si la suppression des heures supplèmentaires et l’augmentation de 20 Mds€ des impôts, qui font flancher le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivté des entreprises ne suffisaient pas, le gouvernement s’attaque aux fondements même de la politique familiale : le quotient familial.
Après l’introduction par la gauche en 1981 du premier plafonnement du quotient familial, la voilà qui récidive. Ce plafond avait déjà été baissé, en catimini, une première fois au 1er janvier 2013, le faisant passer de 2360 à 2000 euros par demi-part. Ce nouveau coup de rabot annoncé par le gouvernement le fait passer à 1500 euros ; soit une baisse de 36 % depuis le début du quinquennat.
Avec cette injustice fiscale et sociale, 1 million de ménages verront leurs impôts sur le revenu augmenter avec une pression plus importante sur les familles nombreuses. C’est une véritable attaque portée au désir de constituer une famille pour contribuer à l’avenir de son pays, doublée d’une discrimination des enfants en fonction du revenu de leurs parents : l’impôt sur l’enfant vient d’être créé, quelle créativité !
Cette annonce sonne comme un casse-tête assemblé au hasard et un énième bricolage fiscal sans vision ni cap pour répondre dans l’urgence aux exigences de Bruxelles qui a rappelé à l’ordre François Hollande et son gouvernement.
Encore une preuve que les promesses « fiscales » de François Hollande n'engagent que ceux qui les croient … encore.

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